Nous?! Nous avons déjà changé! Nous sommes en quelque sorte des finisseurs, une forme en marge de bâtisseurs, des viveurs à temps plein qui terminerons ce qui n'a pas été fait faute de temps, d'énergie, d'organisation, de moyens, d'individus, de désirs, d'imagination, bla bla bla... mais qui pourtant aurait dû l'être.




URBANISER-DÉPOLITISER-SOUMETTRE :
Chronique d'une guerre sociale totale
. Pour déreconstruire la réalité commençons d'abord par identifier la falsification.

Le Sanitas ou le block des 811




Socialiste et parfois Raciste

vers un racialisme à visage humain

Le parti socialiste n'a jamais voulu aider ni même soutenir les populations bafouées et humiliées, les faibles, les pauvres, les petites gens et les étrangers sans chercher d'abords à les asservir, détourner, trahir et s'approprier leurs revendications à des fins de stratégie politique et de domination.

En regardant de près la politique du parti socialiste à Tours concernant le quartier du Sanitas depuis 1996 RIEN N'A ÉTÉ FAIT QUI NE SOIT AGRÉABLE NE SERAIT-CE QUE POUR LES YEUX, RIEN N'A ETE FAIT DE SERIEUX D'UN POINT DE VUE CULTUREL ET ÉDUCATIF, DE L'EMPLOI ET DE LA JUSTICE et c'est cet ensemble qui produit de la sécurité!!!



Il n’y a rien que nous ne voudrions point changer dans cette municipalité, même les chaises..
 
Se prémunir de la brutalité étatique est une chose quasiment impossible dans les états modernes. L’État est le seul capable d'exercer légalement la violence et la terreur contre sa population. Il faut pourtant trouver une attitude à adopter face à la brutalité menée par la municipalité de la ville de Tours envers ses habitants du quartier du Sanitas et de toutes les autres cités laissées à l'abandon en Touraine ; une réponse face au colonialisme à l'usage des pauvres, des étrangers, des petites gens et des sans défense devenus coupables à leur insu de leur condition. Pauvres devenus ennemis intérieur.

C'est parce que nous sommes VIVANTS que nous sommes critiques de tout. Nos voix sont dissidentes et sommes en désaccord complet avec la propagande politique à l’usage des cités. Son échec brûlant est visible partout dans le quartier. Nous avions à peine effleuré le maquillage consensuel que tout était déjà à la dérive. Nous avons dû nous désabuser pour ne plus être abusé par les vérités en papier de la municipalité. Des yeux froids et lucides furent nécessaire pour comprendre l’environnement dans lequel on nous plongeait sans aucun scrupule. Déplacer son point d'optique terrifie parfois le regard et non le sujet observé, révèle l'ensemble et non un objet spécifique. Plus nous améliorons ce système et plus nous déshumanisons.


Après avoir épluché les programmes politiques qui se sont succédés concernant le camp du Sanitas nous n'avons pas trouvé aujourd’hui UN SEUL interlocuteur qui soit digne de confiance et à la hauteur du travail qu’il y a à faire. Aucune structure politique ou associative qui dans leurs prétentions à commander la ville ou à œuvrer pour le Sanitas et sa terrible situation (sanitatis, lieux où l'on parquait les lépreux) une idée qui puisse être agréable ne serait-ce que pour la vue. Nous sommes arrivés à un tel point de rupture, qu’effectivement nous sommes loin, très loin du bon sens commun pour vivre ensemble. Alors il faut avoir le courage de se demander si nous voulons continuer à vivre ensemble avec des représentants qui ne nous ont jamais représenté?? C’est par là que la politique devrait passer.


Sanitas dernière cité populaire en centre ville de France, coincée entre l'ordre et le désordre


Le quartier Sanitas à Tours Centre n'a pas la réputation que beaucoup de Tourangeaux lui prêtent. Sa mauvaise image n'est-elle pas insidieusement entretenue par la municipalité? Celle-ci ne souhaite-t-elle pas légitimer sa politique carcérale des quartiers à des fins moins avouables, comme celle de voir partir peu à peu certains de ces habitants? La venue du TRAM en septembre 2013 ne va-t-elle précipiter les évènements? En transformant ce quartier en prison à ciel ouvert ne contribue-t-elle pas à le transformer en ghetto? Ne pousse-t-elle pas au crime ces habitants? 

Nous sommes conditionnés dans le milieu dans lequel nous vivons. En vivant dans un milieu qui ne donne à voir que des barreaux et des barrières cela n'exacerbe-t-il pas la peur et la paranoïa? Comment peut-on obliger des hommes et des femmes, des jeunes et moins jeunes à vivre ainsi? La population du Sanitas peut-elle s'en protéger? La municipalité s'en rend-elle compte? Si oui, c'est criminel. Si non, peut-on l'aider à ouvrir les yeux sur ce qu’elle sait déjà?



L'urbanisme a une force, une dimension et un langage caché inimaginable. C'est celui de nous faire agir, réagir et réfléchir comme bon lui semble. 
Il nous fait accepter le pire par le consentement. Nous restons et regardons impuissant s’installer ce que nous ne voudrions même pas pour nos chiens.


Le Comité Populaire Des Nouveaux Malgré Nous, tentera d'apporter des réponses, posera des questions et s'emploiera à informer chaque habitant du Sanitas sur cet urbanisme mit en place pour prévenir le crime. Il avance sournoisement et silencieusement depuis de nombreuses années. Par principe de précaution la municipalité nous a condamné, nous les habitants du quartier Sanitas, comme étant potentiellement des délinquants et futures coupables des crimes pas encore commis. Mais nous la société des habitants du Sanitas en n’avons pas encore fini!!